retards




L'attrait qui se défends le long de nos ardeurs
Comme un chaton chétif en nos activités
Illustre  imprudemment l'usage de nos heures
Ce ténébreux allant qu'il voudrait nous cacher

ces heures, dénoncées à la fin de nos temps
Ces écrits prononcés tout au bout de nos leurres
Suffoqués, de chaleur, et des froids, dissident,
N'ont pris tout notre temps - mais toute profondeur !

À occuper nos sens nous fûmes occupés
Rédiger sans raison, comme aimer sans folie
Déjà tarit courroux qui me rends si joli

Si promenade existe en verticalité
Ne traitez mes retards ainsi qu'une indolence
Je demeure fidèle à chiner les latences

Commentaires

  1. Agir et non-agir
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    C'est rester en action qui entretient l'ardeur ;
    Car une activité se nourrit d'être active.
    D'un retard la mesure est toujours relative,
    Que ce soit près du pôle ou près de l'équateur.

    Et ne se perdent point ces minutes pensives,
    Où l'esprit se complaît dans une profondeur ;
    Inactif, à lui-même il sera moins trompeur,
    Moins en danger d'entrer en adhésion passive.

    Agir et non-agir, on peut les alterner,
    Tantôt se dépenser, comme atteint de folie,
    Tantôt aimer la vie qui parfois est jolie ;

    Et notre langue est là pour le tout gouverner,
    Que ce soit nos labeurs ou bien nos indolences,
    La clameur estivale ou l'hivernal silence.

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