fonte
L'été, en s'avançant timidement entoure
Quelques vœux formulés en un temps pubertaire
Tout se dresse, estival, dénudé et précaire
L'estival envoutant est patte de velours
Autours des chats, les fripes ont diminué de deux
Un alizé coquin, Montréalais, inflige
Aux robes, une élection soulevée de litiges
Les promeneurs sourient - nous nous trouvons joyeux
De ces doux incidents, je ne souris plus guère
Ce n'est que l'animal à poussé des œillères -
C'est qu'il vit chaque jours un choc peu répandu
La réaction puissante et thermonucléaire
De nos mains réunies, de ses cheveux dans l'air
Au soleil, je la vois et mon cœur est fondu
Élever plusieurs chimères,
RépondreSupprimerC'est mon travail de rimeur ;
Leurs âmes parfois amères
Ont des mouvements charmeurs.
Chaque chimère éphémère
Chante ses propos trompeurs,
Chante ses propos sommaires
Puis se noie dans la torpeur.
Parfois, l'une d'elle reste
(Est-ce une chose funeste ?)
Au jardin, parmi les fleurs.
Elle goûte la chaleur,
Les parfums qui se mélangent
Et ce sonnet bien étrange.