rodeurs octéiques
Une rose a grandi en jardin de regrets
L'on chante et l'on sirote sa calligraphie
Et si peu jouissiez-vous de ma philosophie
Comprenez l'an perdu ainsi qu'un grand progrès-
De rôdeurs octéiques, en vérité, si peu
Approchent, dans la vie, ces mots que, tant ils soignent
Les eaux qui jouxtent nos exterminés compagnes
Sont perforés de fards et contrats vaporeux
J'entends, dans le lointain, que ces vœux adressés
Rejoignent la justesse et cadence fougueuse
Du dialogue qu'un an n'aura pas effacé
Mais la rose, au jardin est belle quand pleureuse
Et son pourpre est ardent dans le reflet des larmes
Je la préssens aimée là où penchent ses charmes
Douceur des saisons
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Une rose d'automne a-t-elle des regrets ?
N'est-ce qu'appréhension de la chute hivernale,
Laquelle est naturelle, et non point infernale.
Une fleur de printemps croit-elle en un progrès ?
La plante, de ce temps où sa graine migrait
À la douce faveur d'une brise vernale,
A-t-elle souvenance (un peu subliminale)
Ou de sa dormition dans un grand pot de grès ?
A-t-elle d'autres fleurs auxquelles s'adresser
Pour ensemble évoquer l'enfance fabuleuse
Que rien, dans son esprit, n'est venu effacer ?
La rose est si jolie quand elle est nébuleuse !
Quand l'air froid du matin la fait paraître en pleurs,
Nos yeux s'emplissent d'eau pour cette âme de fleur.