amuse





Et si au lieu de l'âme user, nous l'amusions ?

Substituons à la prose une assonance osée
En musicalité, décimons l'exclusion
Le temps d'une réponse en ce rythme, imposée.

Nous superposerions nos strates déguisées
Et sympathiserions d'harmoniques occultes
Hasardant, hésitant, ces notes sclérosées
Tant mieux exposeraient nos joies et nos tumultes !

Si la contrainte sert et les mots poétisent,
Si l'ami philosophe et l'usurier attisent
Une même musique aux célestes azurs

C'est qu'en cadence, l'âme use de liberté
Isolant la Muse, abusant d'impunité -


Car la Veilleuse danse et tournoie en mesure


Commentaires

  1. Aux muses
    ---------------

    Muses qui nous aidez à quitter l'illusion,
    Je vous dis grand merci. Mon oeuvre composée
    De bribes plus ou moins savamment disposées
    Doit beaucoup de sa forme à vos dons d'intrusion.

    Un sonnet, bien souvent, cherche sa conclusion
    À l'heure où des jardins se tarit la rosée
    (Ou dans une taverne, et la muse arrosée
    Livre plus librement la piquante allusion).

    Merci pour ces regards qui notre verve attisent,
    Merci pour vos accès d'étonnante franchise,
    Comme un coup de tonnerre ébahissant l'azur ;

    Car la muse au poète offre la liberté
    (Sous couvert d'un précepte habilement dicté),
    L'instruisant patiemment des langues du futur.

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