l'ami




Au meilleur de mes jours, j'aurai eu trois amis
Qu'un contours vaporeux empêche de compter
Un triptyque en valeur, plus riche que permis
Dont l'éclat, chaque oubli, n'a bien su qu'affronter

Ceux dont l'amble flexible ont bien pu s'accorder
Aux égards indomptés des fortes bigarrures
Nous, qu'un reclus sommet avons escaladé
Partageons en fierté la féline nature !

Il n'en est aucun autre, aussi savant chimiste
Redouté, je l'ai vu, de Satan trismégiste
c'est ainsi que tes anges utilisent mes mots

De mérite, je n'ai que cette humble réponse
Ma féline est ce don qui jamais ne renonce,
Comme, l'un envers l'un, n'abdiquent des jumeaux

Commentaires

  1. Trois, nombre déjà grand, quand il s'agit d'amis.
    C'est avec précaution que je compte, et recompte.
    Se tromper sur ce point, même si c'est permis,
    Conduit à l'embarras qu'avec peine on affronte.

    Plaisir de se revoir, plaisir de s'accorder,
    D'échanger des portraits et des caricatures,
    Plaisir de dériver, plaisir d'escalader
    Les sommets d'un discours à l'étrange nature...

    Ainsi les débatteurs, devenant alchimistes,
    Ouvrent sans le vouloir de fructueuses pistes.
    Ils cuisent le réel à la flamme des mots.

    Ils posent la question qui n'a pas de réponse,
    À la poser jamais leur âme ne renonce ;
    Le silence parfois les transforme en jumeaux.


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