Ex sana





Chaque an passe, espérant que je m'y fonde enfin
Dans ce mensonge épais, embrumant nos lectures
La rose est un objet pour l'amant immature
Le prince est un miroir, aux vœux des Séraphins


L'on y voit le reflet clair de ses propres ombres
Si j'étais ce vieux moine au fond achromatique
Une cendre rosée, sur ce coeur alchimique
Suffirait à changer de teinte ma pénombre


Car l'âme est éternelle, le monde impermanent,
Presque tout est connu par une introspection
Si sa forme est un Arc éloigné des passions
C'est chanter sa couleur de La Vue, abstinent.


J'entends chanter ce trait sans l'union embrasée
Quand, le prince on narra, en son seul univers.
Responsable est silence si l'amour est ouvert
Et tout est bienvenu, s'il est apprivoisé


Les étoiles sont belles à cause d'une fleur
J'ai pourtant bien cherché  en ces mots l'ignorance
C'est pour, chaque astre aimé, à elle, une aspirance
Qu'il n'est besoin de dire, pour louer sa couleur.

Commentaires

  1. Cet univers qu'ici nous contemplons sans fin
    Ne donne volontiers sa grille de lecture.
    Pour vivre le printemps, retirons nos armures,
    Sachons trouver le fruit qui répond à la faim.

    Pour prendre un beau poisson, cherchons dans les coins d'ombre,
    La rivière n'a pas de fil explicatif,
    Mais elle sait répondre au pêcheur attentif
    Dont la vue et le coeur au fond de ses eaux sombrent.

    L"'esprit n'est éternel qu'en tant qu'impermanent.
    Il connaît l'extérieur par un regard interne,
    Il connaît la couleur par un cerveau gris terne,
    D'une poignée de terre il forme un continent.

    L'union est nutritive avant d'être embrasée.
    Le prince, bien avant d'explorer l'univers,
    En goûta le meilleur, qu'il avait découvert
    En voyant un pétale imbibé de rosée.

    Les mêmes équations pour l'étoile et la fleur,
    Et la même clarté dissipant l'ignorance,
    De la fleur, de l'étoile, acceptons l'attirance,
    Même si c'est au prix d'une vie de douleur.

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  2. Le petit prince et la fleur

    « Le petit prince traversa le désert et ne rencontra qu’une fleur. Une fleur à trois pétales, une fleur de rien du tout...
    - Bonjour, dit le petit prince.
    - Bonjour, dit la fleur.
    - Où sont les hommes ? demanda poliment le petit prince.



    La fleur, un jour, avait vu passer une caravane :

    - Les hommes ? Il en existe, je crois, six ou sept. Je les ai aperçus il y a des années. Mais on ne sait jamais où les trouver. Le vent les promène. Ils manquent de racines, ça les gêne beaucoup.
    - Adieu, fit le petit prince.
    - Adieu, dit la fleur. »

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