Toujours des p'tits trous



Les anciens cartographes étaient forts embêtés
En face d'un surplus de surface au grand-nord !
Jules Vernes à décrit, ou bien a-t-il souhaité
Une voix défendue, d'un écrit de ténor ?

Mon ami perturbé d'une telle question
Voulut ainsi jauger les gravitationnelles
Variations entre une basse pénétration
Et la surface ainsi comparés aux modèles

Pour une pleine terre ! Les tréfonds de la mine
Ontarienne ont livrés de cette écorce infime
Une creusité de milliers de kilomètres

Et le livre d'Adam demeurre un interdit.
(Jadis aurait brûlé celui qui aurait dit
Que maintes têtes creuses forment un ample diamètre.)

Commentaires

  1. Trop d'espace au grand Nord, et ça nous étonnait.
    On eut beau calculer, mesurer, rien à faire,
    On eut beau repenser le rayon de la sphère,
    Au calcul, le réel jamais ne pardonnait.

    Lorsque Néandertal là-bas se promenait,
    Il se disait, pensif: "Quelque chose interfère
    Ici avec l'espace, une curieuse affaire,
    Cosmologique ici, pour moi qui m'y connais".

    Là où les méridiens se croisent en un point,
    Un axe les pourfend, mais on ne le voit point,
    Il est juste tracé aux rouleaux d'écriture.

    Et cette anomalie est là depuis longtemps.
    Le cosmos est un être obstiné, résistant
    Et peu sensible au goüt de la littérature.

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