L'effet mère



Pardonnez la carence qui m'oblige à mirer
De l'omerta profonde une moindre excellence
Et tellement profonde - Ô, mère ! ta présence
Idéale est en moi la pépite et l'acier.

Ne pourront accomplir un cœur issu du tien
L'éphémère et l'oiseux de ce monde infécond !
Et quant à méconnaître ce courroux rubicond,
Ne serait-ce ignorer l'interligne des liens ?

L'excès des intentions peut-être aura permis
Ma prison de mystère, et d'aimer à demi
Stipuler ces deux mots en constat défectueux ;

Amer cette matrice à t'avoir succédé
Mais que cet effet mère fut de longue durée !
Ta présence à jamais, de l'inepte est l'Adieu.

Commentaires

  1. Cet univers parfois nous force à l'admirer
    Tant il peut nous donner l'impression d'excellence
    Et l'illusion qu'un Dieu y montre sa présence...
    ...Que le rasoir d'Occam conduit à retirer.

    Je comprends que certains puissent la désirer
    Car ils ne sauraient quoi répondre au grand silence
    Dont vibre le cosmos sans nulle complaisance,
    Tel la nef immobile avant de chavirer.

    Une telle espérance, ils se la croient permise,
    Sur la bonté suprême ils parient leur chemise.
    Au moins ça peut en faire un tas de gens joyeux.

    Moi j'aime cette vie aucunement pérenne,
    Court chapelet de jour qui trop vite s'égrènent :
    Et j'aimerais sourire à l'instant des adieux.

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