Ad Hoc



De voir en l'univers ce qu'il nous sied de voir
Est à n'en pas douter fascinant attribut
Et dessert en usage - pour qui l'a entendu
L'équitabilité des ombres et des espoirs

Pour qui plus rien n'attends, d'autre que l'attendu -
Pourquoi l'inattendu irait mander prière
Quand toute invocation à ce qui n'est matière
Fais d'Occam un affabulateur entendu ?

Or, d'écrire en nos vers ce qu'il nous sied d'écrire
C'est apprendre à aimer ou apprendre à mourir -
C'est prodromique choix de notre destinée

Cette fois, l'Univers, je ne l'ai pas décrit
Au bénéfice de celle qui me permit
D'appliquer ici le choix de ma liberté.

Commentaires

  1. Est-ce la perception qui nous permet de voir ?
    C'est chose plus complexe, une interne écriture
    S'appuyant sur ce qui en mémoire perdure
    Et, petit à petit, constitue le savoir.

    Croire à l'inattendu serait presque un devoir,
    Si tu veux que ta vie demeure une aventure.
    Tu ne la connais pas sous toutes les coutures,
    Occam ne prête pas tous les jours son rasoir.

    Je me regarde vivre et je me vois mourir,
    Je ne crains pas ma mort, et je sais en nourrir
    Les modestes accents de ce petit poème.

    Merci à l'univers de m'offrir ces instants
    Où je ne suis pas trop à moi-même distant ;
    Merci, cher compagnon, de proposer ce thème.

    D'appliquer ici le choix de ma liberté.

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  2. (Rayer le dernier vers, reproduit par erreur !)

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