Ta Moko


Ce jour, mon cher ami - m'en irait te conter
La cause volatile de l'apparent courroux
Ce Tà Moko gravé, de mes pieds jusqu'au cou
Même sur mon visage - m'en irait te montrer

Comment est apparu l'avenir au Présent
Trismégiste en ce cas - passé de l'inédit
Ce très crânien fracas - passé du feu béni
L'esthétique tracas, le mal agonisant

Et quand tombe le jour, que croisent les trajets
Cette voie qui est tout sauf un nouveau projet -
Se clarifie enfin la rumeur faucheuse :

Par ce sang et ces jeux dont les hommes sont ivres
Reviendra s'incarner le malaise de vivre
Que permet souriante condition oublieuse.

Commentaires

  1. Un jour viendra la mort, et mon temps prendra fin,
    Je serai attentif à comment je respire,
    Dirai mon dernier vers si la muse m'inspire,
    Un dernier jeu de mots, peut-être pas bien fin.

    Ne plus sentir la soif ni éprouver la faim,
    Ni craindre que mon sort évolue vers le pire,
    Et savoir que le mal n'a plus sur moi d'empire,
    Tout ça donne à la mort un céleste parfum.

    A chaque instant ce sont foules de gens qui meurent.
    D'eux ni de leur action, souvent, rien ne demeure,
    Même si leur départ est noble et solennel.

    Que sommes-nous, sinon un remous transitoire,
    Goutte d'eau dans la mer, virgule dans l'Histoire,
    Aucun de nous ne peut se prétendre éternel.

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